Le poids des fourmis

LE SPECTACLE

L’état du monde pèse lourd sur Jeanne et Olivier. Elle vandalise des publicités. Il rêve qu’on brûle sa génération comme une guimauve. Voilà qu’une élection scolaire est organisée dans le cadre de la — honteusement sous-financée — « Semaine du futur ». Catalysé par l’espoir d’enfin changer les choses, le duo s’affronte dans une folle campagne électorale menée sur fond de discours enflammés, d’expéditions ninjas, de collusion et de foutues licornes.

UNE SATIRE POLITIQUE À L’HUMOUR DÉCAPANT

Avec humour et férocité, la pièce jongle avec des questions de mobilisation citoyenne, d’angoisses planétaires et d’abus de pouvoir. Dans cette ambiance où le kitsch est totalement assumé et où on voit défiler une pléiade de personnages cyniques à souhait, on aborde de grands enjeux, sans toutefois se prendre (trop) au sérieux. Oscillant entre le désir du changement et le pessimisme écrasant, Le poids des fourmis appelle le public à réfléchir au poids qu’il porte sur ses épaules, mais surtout, à celui qu’il possède face au monde.

Une production de Théâtre Bluff

Texte : David Paquet | Mise en scène : Philippe Cyr | Distribution : Nathalie Claude, Gaétan Nadeau, Élisabeth Smith et Gabriel Szabo | Direction de production : Émanuelle Kirouac-Sanche | Assistance : Vanessa Beaupré | Scénographie : Odile Gamache | Costumes : Étienne René-Contant | Éclairages : Cédric Delorme-Bouchard | Conception sonore : Christophe Lamarche-Ledoux | Équipe de tournée: Antoine Breton et Audrey Janelle | Codirection artistique : Mario Borges et Joachim Tanguay